Rééducation

Pourquoi rééduquer l’écriture ?

20% des élèves sont dysgraphiques, majoritairement des garçons.
Peu d’entre eux sont diagnostiqués dysgraphiques.
Ils ne reçoivent donc pas de rééducation adaptée leur permettant de retrouver l’aisance dans l’écriture et le bien-être. Ils entrent alors souvent dans une spirale d’échecs… scolaires et comportementaux.

Dès que l’écriture s’améliore, le comportement de l’enfant change : son problème est dédramatisé. 

Il prend conscience qu’il n’est ni coupable, ni même responsable de sa mauvaise écriture et que celle-ci peut s’améliorer. 

Il est donc soulagé et reprend confiance en lui.

A l’école, il écrit plus rapidement et de façon plus spontanée. Il peut donc mieux se relire et corriger ses erreurs. 

N’étant plus en échec total, il communique mieux et davantage.

L’image de soi étant meilleure, l’écriture s’améliore encore.

Comment ?

Le graphothérapeute rééduque les écritures lentes, illisibles et/ou sales en respectant la personnalité de chacun par un travail individuel, personnalisé.

Il corrige de façon ludique les bases graphiques non acquises, la tenue de l’instrument scripteur, la posture,… afin d’obtenir l’aisance dans le geste, la vitesse d’écriture et la lisibilité.

La graphothérapie repose sur une série de techniques de relaxation gestuelle et d’exercices graphiques, sur des formes pré-scriptuaires et ludiques, qui permettent d’aborder les formes de la lettre sans parler d’écriture.

Nous travaillons « à côté » de l’écriture. Il ne sert à rien de faire écrire un enfant qui n’a pas intégré les gestes nécessaires à la scription.

Le but de la rééducation de l’écriture est d’obtenir le maximum d’efficacité avec le minimum d’effort à la scription en travaillant le schéma corporel, la latéralisation, la détente générale, la décontraction du geste et l’image de soi avant d’aborder le graphisme qui s’améliorera dès que seront améliorées la motricité générale et la motricité fine et que l’enfant sera remis en confiance.

Il n’est pas question non plus de forcer l’enfant à acquérir une écriture qui ne lui appartient pas.

Quand ?

La rééducation sera programmée à raison d’une heure par semaine ou tous les quinze jours.

 
 

Les troubles traités :